Samedi 23 et dimanche 24 avril: 2 conférences gesticulées sur le thème de l’éducation

Les P’tits bouts et la Bascule organisent la venue de Camille Pasquier qui viendra faire deux conférences gesticulées, une à Ambrugeat et une à Gentioux:

Samedi 23 avril à 18h à La maison sur la place à Ambrugeat Une première conférence gesticulée »Et baisse les yeux quand j’te parle! »: de la violence éducative ordinaire à la violence de l’humanité.

Et Dimanche 24 avril à 16h30 à La Renouée « C’est pour ton bien ma chérie »: la domination adulte, berceau des soumissions.

Camille viendra vers nous faire une conférence gesticulée à La Renouée sur le thème de l’éducation et spécifiquement sur l’âgisme: l’oppression des mineurs.

« Les enfants appartiennent à une catégorie socialement dominée ». « Euh c’est-à-dire ?? Meeuuh non, avant oui, mais aujourd’hui certainement pas, bien au contraire » répondent la quasi majorité des personnes à qui j’ose dire cela.

Citoyenne en quête de pouvoir sur ma vie et d’une place politique dans la cité, je crée cette conférence, teintée de mon cheminement de prises de conscience politiques.

Pourquoi peut-on affirmer qu’il existe une oppression des mineurs ? Quelle est son histoire ? Comment est-elle omniprésente aujourd’hui ?

Chaque jour encore, je dois me remettre en question face à ma fille…et chaque jour avec elle j’ouvre un peu plus les yeux. Difficile de les refermer.

Mineur.. « moindre, accessoire, inférieur, secondaire, etc ». Une catégorie sociale, construite, qui n’a de place dans notre société qu’en tant qu’objet à protéger, à former pour un futur éloigné et non comme sujet au présent, contributeur, penseur et libre.

Enfouie par nos conditionnements, elle est difficile à reconnaître. Pas à pas elle émerge.

Dans toutes les dominations, les mécanismes sont identiques, et comme pour toutes également, avant qu’elle devienne une évidence, un long chemin est à parcourir.

Enfin, par dessus tout, je propose de faire le lien entre cette domination et les enjeux d’une nécessaire émancipation collective. D’ailleurs, à ce sujet… il y a urgence à avancer sérieusement, non ?

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